. Surfer un Arbre .
supports de glisse en red cedar, 2016
Surfer un arbre - 5 pièces, 2016. Cèdre rouge, équipement sportif, quincaillerie. Dimensions variables.
sur invitation de Nicolas Floc’h,
www.surferunarbre.ddab.org
Surfer un arbre est un projet mené par Nicolas Floc'h assisté de Xavier Moulin. Un tronc de cèdre rouge de 5 m de long pour 60 cm diamètre est débité en planches de 25 mm d'épaisseur. Le cœur de l'arbre est gardé à 70 mm pour la réalisation d'un banc. Une douzaine d'artistes, designers ou encore danseurs sont conviés à transformer l'arbre en objets de glisse de type alaia ou paipo. La fabrication a duré une semaine au centre d'art Passerelle avant de laisser place à une journée de tests dans les vagues de la Palue, presqu'île de Crozon. Les chutes sont conservées pour la réalisation d'autres objets, les copeaux pour fumer du poisson. Les créateurs forment maintenant une communauté, des planches sont offertes à d'autres artistes pour enrichir cette communauté qui sera amenée à se retrouver pour de futurs événements "surfer un arbre".
La série se compose de cinq supports différents. Une première planche de type alaia présente des stries sur son ventre à l'image de celui d'une baleine. Ces stries permettent un allégement maximale de la planche tout en favorisant flexibilité, solidité et écoulement de l'eau. Une deuxième alaia explore des formes plus anguleuses et rectilignes. Un paipo est aussi dessiné dans l'idée d'enlever le maximum de matière, de chercher la limite du matériau au contact de la vague. Une handplane de bodysurf accompagne des palmes en bois qui troquent leur souplesse pour la possibilité d'une prise de carre dans la vague. Le bodysurfeur peut alors prendre des appuis loin derrière et devant lui.
La série se compose de cinq supports différents. Une première planche de type alaia présente des stries sur son ventre à l'image de celui d'une baleine. Ces stries permettent un allégement maximale de la planche tout en favorisant flexibilité, solidité et écoulement de l'eau. Une deuxième alaia explore des formes plus anguleuses et rectilignes. Un paipo est aussi dessiné dans l'idée d'enlever le maximum de matière, de chercher la limite du matériau au contact de la vague. Une handplane de bodysurf accompagne des palmes en bois qui troquent leur souplesse pour la possibilité d'une prise de carre dans la vague. Le bodysurfeur peut alors prendre des appuis loin derrière et devant lui.
Le CAC Passerelle s’est transformé en atelier de shape le temps d’une semaine de production intensive.
La semaine de fabrication s’est conclue par une session de glisse à la façon des anciens polynésiens .